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Quand l'impossible devient possible ! Georges Muller N° 197

Quand l'impossible devient possible ! Georges Muller N° 197
Lorsque je me rendis en Amérique pour la première fois, je me trouvai sur un navire dont le capitaine était un chrétien très fidèle. Lorsque nous eûmes passé Terre-Neuve, il me dit : Monsieur Inglis, la dernière fois que je naviguai ici, il y a cinq semaines, il se passa une chose tout à fait extraordinaire qui révolutionna toute ma vie de chrétien. Jusqu’alors j’avais été un chrétien quelconque.
Nous avions un homme de Dieu à bord, George Müller, de Bristol. Je m’étais tenu sur le pont pendant les dernières vingt-quatre heures sans le quitter, lorsque je sentis quelqu’un me taper sur l’épaule. C’était George Müller.
- Capitaine, dit-il, je dois être à Québec dimanche après-midi.
C’était mercredi.
- Impossible, répondis-je.
- A bon ! Très bien; si votre navire ne peut pas me transporter, Dieu trouvera un moyen de locomotion pour m’y amener. En cinquante-sept ans, je n’ai jamais manqué un engagement.
- Je vous aiderais bien volontiers, mais comment le pourrais-je ? Je suis impuissant.
- Descendons dans votre cabine et prions.
Je regardai cet homme tout en me demandant à moi-même de quelle maison de santé avait pu s’échapper ce déséquilibré ?
- Monsieur Müller, dis-je, vous rendez-vous compte de la densité du brouillard ?
- Non, répliqua-t-il, mes yeux ne sont pas sur la densité du brouillard, mais sur le Dieu vivant, qui contrôle toutes les circonstances de ma vie. Puis il se mit à genoux et prononça une prière des plus simples.
Je me disais :
- Voilà qui conviendrait à une classe d’enfants de huit ou neuf ans.
Cette prière disait à peu près ceci :
- Seigneur, si telle est ta volonté, dissipe, je te prie, ce brouillard en cinq minutes. Tu connais l’engagement que tu as toi-même préparé pour moi au Québec ce dimanche. Je crois que c’est ta volonté
Quand il eut terminé, je m’apprêtais à prier, mais il mit sa main sur mon épaule et me dit de ne pas le faire.
- Premièrement, ajout a-t-il, vous ne croyez pas que Dieu puisse le faire ; et secondement, je crois qu’Il l’a fait. Il n’est donc nullement nécessaire que vous priiez pour la même chose.
Je le regardai, et George Müller me dit :
- Capitaine, voici cinquante-sept ans que je connais le Seigneur, et pas un seul jour je n’ai manqué d’avoir un entretien avec le Roi. Levez-vous, Capitaine, et ouvrez la porte, vous verrez que le brouillard s’est dissipé.
Je me levai, sorti, le brouillard avait disparu.
Le dimanche après-midi, Georges Müller était au Québec
Cette histoire a été raconté par Charles Inglis. Dans le livre bibliographique « Georges Muller : L’audace de la foi ! "
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